Culture et lutte contre la pauvreté

Le dossier du Journal de Culture & Démocratie n°42 explore la question de la pauvreté articulée au champ de la culture.

Comment parler clair dès lors qu’on évoque la pauvreté ? Qu’est-ce que la pauvreté aujourd’hui, ici ? À partir de quand, de combien, est-on réputé pauvre ? Pourquoi, par qui et comment cette pauvreté est-elle produite ? Comment dit-on la pauvreté et que révèle cet exercice sémantique ? Comment enrayer la fabrique des pauvres ? Et la culture ? Quelle articulation avec la question de la pauvreté ? Plusieurs contributions décryptent les mécanismes à l’œuvre, stigmatisent l’absence de politiques de lutte contre la pauvreté et présentent des propositions alternatives.

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Souveraineté et coopérations

Guide pour fonder toute gouvernance démocratique sur l’interdépendance des droits de l’homme. Par Patrice Meyer-Bisch, Stefania Gandolfi, Greta Balliu. Publié par Globethics.net.

Ce document se présente comme une clarification conceptuelle et stratégique des liens étroits entre droits de l’homme et gouvernance démocratique, entre renforcement des capacités et participation. Il est produit par, et destiné à des : responsables de politiques et de structures publiques, d’organisations de la société civile ou d’entreprises, pour l’orientation, le suivi et l’évaluation des stratégies, praticiens pour le montage interactif des projets, de leur suivi et de leur évaluation, étudiants et responsables de formation, afin de consolider et d’argumenter la légitimité et la fécondité des approches transversales basées sur les droits de l’homme en développement.

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Culture et biens communs : un enjeu de démocratie

Texte proposé par Irene Favero suite à la rencontre organisée par Culture & Démocratie et le Centre culturel La Vénerie (Bruxelles) le 30 avril dernier. Paru dans la dernière Lettre de Culture & Démocratie.

L’approche basée sur les droits de l’homme et l’observation des pratiques au regard des droits culturels permet de mettre au centre des réflexions et des pratiques autour des biens communs la question du développement des capacités des personnes, seules ou en groupe. Il s’agit d’une mise en capacité qui, loin de se limiter à viser la seule employabilité des personnes, pose un défi bien plus ambitieux : permettre l’expression de la dignité de chaque personne dans tout temps et espace de sa vie.

 

Le chantier Patrimoines et biens communs initié par Réseau culture 21 permettra d’approfondir l’articulation entre droits culturel et biens communs en questionnant notamment les enjeux patrimoniaux et mémoriels.

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Ouvertures de chantiers

Textes et témoignages de la démarche Paideia en France recueillis en 2014 et 2015, avec : l’Ardèche, le Nord, la Gironde, le Territoire de Belfort, la Manche, l’Allier, le Puy de Dôme, le Cantal, la Haute-Loire, le Transfo et la région Auvergne.

La démonstration de la transversalité et l’opérationnalité des droits culturels ne peuvent rester généralistes. Depuis 2014, nous avons donc ouvert quatre chantiers thématiques et transversaux qui ont permis de focaliser l’observation, de formuler des analyses et des propositions pour les politiques départementales dans le champ social, la lecture publique et le numérique, les patrimoines, mémoires et paysages, l’éducation et la jeunesse.

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Les 18 recommandations d’Incubinc/AMI & Fonds Roberto Cimetta

Élaborées à l’issue de la double conférence organisée par Incubinc/AMI et le Fonds Roberto Cimetta les 16 et 17 mars derniers à Marseille.

Les 105 participants de 17 pays, réunis en ateliers autour des six conversations ayant eu lieu, ont défini des recommandations qui incluent entre autres le respect de la liberté d’expression et des droits culturels comme l’un des premiers critères de sélection pour les villes candidates au titre de capitale européenne ou arabe de la culture. Les 18 recommandations touchent également à la question du développement de modèles économiques durables pour la protection du patrimoine intangible, de la promotion des incubateurs d’entreprises et d’activités culturelles et créatives et de la redistribution territoriale de ces activités entre métropoles et périphéries.

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Laboratoire social de la donnée

Open Knowledge France et L’École des données étaient présents à ‪Futur en Seine pour un Focus “Citoyenneté numérique”. Le 11 juin, Gaïté lyrique, Paris.

Sylvie Fredriksson, Oriane Ledroit et Frédéric Sultan y ont présenté l’initiative du Laboratoire social de la donnée, mise en œuvre dans le quartier de La Chapelle à Paris. En juillet dernier, une session des Ateliers du Réseau culture 21 s’est tenue dans le quartier (compte-rendu). Ce fut l’occasion pour croiser les enjeux des droits culturels avec ceux des communs autour de l’analyse d’expériences se déroulant dans ce quartier. Plus d’infos sur le Laboratoire social de la donnée ici. Ci-dessous, la présentation des activités menées dans le quartier par le Laboratoire social de la donnée.  En savoir plus

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Les droits culturels, un levier pour développer le pouvoir d’agir

Compte-rendu de la première journée de travail de cette recherche-action lancée par le Réseau culture 21 et l’Institut Interdisciplinaire d’éthique et des droits de l’homme dans le cadre de la démarche Paideia. Lundi 6 juin 2016 – ENS, Centre social espace Torcy – Paris.

Cette recherche-action vise à explorer les possibles traductions des droits culturels dans les pratiques de développement du pouvoir d’agir. Ci-dessous, le compte rendu de cette première journée de travail, présentant notamment les échanges de la journée, les interventions et les ressources partagées par les participants.

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NON-LIEUX DE L’EXIL

Site consacré aux travaux  de l’initiative scientifique Non-lieux de l’exil, dirigée par A. Galitzine-Loumpet et A. Nuselovici (Nouss), Collège d’études mondiales, Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris.

Qu’ont en commun Ovide et Dante, Edward Saïd et Julio Cortázar, l’artiste ayant fui l’Allemagne nazie ou la Russie stalinienne au siècle dernier et, de nos jours, l’ouvrière mexicaine de Los Angeles, le demandeur d’asile à Rome ou Paris, le clandestin de Calais ou de Lampedusa ? Les causes sont diverses et les circonstances différentes mais ils partagent tous une même expérience, celle de l’exil, que nous nommons « expérience exilique ». La penser permettrait de mieux appréhender les phénomènes migratoires contemporains – le migrant est d’abord un exilé -, et leur devenir dans la durée, l’héritage de l’exil touchant plusieurs générations. Dans le cadre de cette recherche, une rencontre “Exils & camps” se tiendra le 4 mai prochain.

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Cartographie participative de l’accessibilité des services

Kit de transfert proposé par l’Association pour le développement en réseau des territoires et des services (Adrets).

Dans le cadre de diagnostics, schémas de services, les collectivités locales ou les territoires de projet peuvent être amenés à recenser leurs services à la population, donnant généralement lieu à des cartes localisant ces services (un SIG). Le projet de cartographie participative a pour objectif de compléter ces cartes et de les rendre accessibles au grand public, au moyen d’outils interactifs et « open source ». Les citoyens sont invités à compléter en ligne une carte des services, en apportant des renseignements d’ordre qualitatifs sur leur accessibilité. L’objectif de ce projet est la construction collective d’une carte d’information de l’accessibilité des services, que l’usager peut consulter et surtout compléter et actualiser. Ces nouvelles données permettent d’enrichir le système d’information géographique (SIG) et d’obtenir une lecture éclairée du territoire, utile pour tous les acteurs.

 

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Le design thinking en bibliothèque

Kit pratique pour la conception de projets centrés sur les “usagers”.

Bien que les bibliothèques publiques existent depuis des centaines d’années, il n’y a jamais eu d’époque plus propice que la nôtre pour réfléchir à leur avenir. Les bibliothèques ont un rôle essentiel : elles sont profondément impliquées dans l’économie de la connaissance et ce sont des éléments moteurs dans le développement de la société. Pourtant, beaucoup d’entre elles disposent de moyens limités ou de budgets en baisse à un moment crucial où les pratiques culturelles et le paysage de l’information se métamorphosent. Les défis qu’affrontent les bibliothécaires aujourd’hui sont à la fois nombreux, complexes et variés. C’est la raison pour laquelle ils ont besoin de nouveaux outils et de nouvelles méthodes. Le design thinking est l’une de ces nouvelles méthodes.

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La démocratie aux champs : comment l’agriculture cultive les valeurs démocratiques

Dernier ouvrage de Joëlle Zask, paru aux Editions La Découverte.

On a l’habitude de penser que la démocratie moderne vient des Lumières, de l’usine, du commerce, de la ville. Opposé au citadin et même au citoyen, le paysan serait au mieux primitif et proche de la nature, au pire arriéré et réactionnaire.
À l’opposé de cette vision, ce livre examine ce qui, dans les relations entre les cultivateurs et la terre cultivée, favorise la formation de la citoyenneté. Défile alors sous nos yeux un cortège étonnant d’expériences agricoles, les unes antiques, les autres actuelles ; du jardin d’Éden qu’Adam doit « cultiver » et aussi « garder » à la « petite république » que fut la ferme pour Jefferson ; des chambrées et foyers médiévaux au lopin de terre russe ; du jardin ouvrier au jardin thérapeutique ; des « guérillas vertes » aux jardins partagés australiens.
Cultiver la terre n’est pas un travail comme un autre. Ce n’est pas suer, souffrir ni arracher, arraisonner. C’est dialoguer, être attentif, prendre une initiative et écouter la réponse, anticiper, sachant qu’on ne peut calculer à coup sûr, et aussi participer, apprendre des autres, coopérer, partager. L’agriculture peut donc, sous certaines conditions, représenter une puissance de changement considérable et un véritable espoir pour l’écologie démocratique.

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Des fabriques d’expériences pour les droits culturels

Intervention de Hortense Archambault, directrice de la MC93 à Bobigny. Le 20 janvier dernier, les BIS, Nantes.

Depuis la scène du Grand auditorium de la Cité des Congrès de Nantes, Hortense Archambault a longuement parlé des droits culturels. Elle a notamment souligné le besoin d’œuvrer pour une appropriation critique de ces droits fondamentaux et contribuer ainsi à leur définition et à leur mise en œuvre. Dans cet objectif, il est fondamental de se doter d’endroits d’expériences. C’est ce que la MC93 met en œuvre avec la Fabrique d’expériences.

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L’Appel de Nantes

Lancé par 20 associations et réseaux nationaux du spectacle vivant à l’occasion des Biennales Internationales du Spectacle le jeudi 21 janvier 2016.

“Aujourd’hui, nous souhaitons prendre le temps de réfléchir sans corporatisme, sans posture, dans le sens de l’intérêt général. Nous souhaitons questionner collectivement nos pratiques, explorer de nouvelles voies, inventer des transversalités nouvelles. C’est pourquoi, (…), nous prenons l’engagement d’ouvrir résolument ce chantier. (…) Il nécessite la mise en place d’espaces de recherche, de réflexion et d’expérimentations ouverts à celles et ceux qui partagent avec nous cette responsabilité : chercheurs, intellectuels, artistes, décideurs politiques, responsables associatifs, syndicats, publics, amateurs, citoyens, etc. Ensemble, nous proposons de travailler aux enjeux d’une politique culturelle novatrice, alliant nos compétences, nos responsabilités et nos devoirs.”

Parmi les chantiers identifiés comme prioritaires dans l’appel : “Repenser nos actions en prenant en compte les droits culturels inscrits dans la loi NOTRe, qui affirme notamment la responsabilité de l’État et des collectivités locales en matière culturelle, dans le respect de la dignité des personnes.”

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Propositions pour une politique publique patrimoniale en faveur du droit au patrimoine

Contribution de Prosper Wanner de la coopérative marseillaise Hôtel du Nord.

Dans ce post, à partir de l’expérience marseillaise d’Hôtel du Nord et suite à l’adoption de l’article 103 de la Loi NOTRe, l’auteur fait des propositions de ce que pourrait être une politique publique patrimoniale en faveur du droit au patrimoine culturel et qui pourraient être discutées, amendées, reprises et expérimentées par une collectivité. Des propositions qui contribueraient à répondre à certains de ces questionnements : comment passer de la logique de la politique de « l’offre culturelle » et « des publics » à celle d’une écoute de la demande sociale ? Comment encourager chacun à participer dans le cadre de l’action publique au processus d’identification, d’étude, d’interprétation, de protection, de conservation et de présentation du patrimoine culturel ? Comment passer de la désignation des « publics bénéficiaires » à l’initiative citoyenne? Quelle répartition des compétences, des responsabilités et des actions en matière de patrimoine culturel entre l’État, les collectivités territoriales et les citoyens ? Quelles coopérations possibles ? Comment l’institution publique, garante de l’intérêt général, peut-elle être aussi garante des droits culturels ?

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Pour une politique de la relation

Depuis 2013, se réunit, à l’initiative de La Maison des Passages, un Collectif autour des enjeux de l’interculturalité dans notre monde contemporain.

Il regroupe une quarantaine d’associations, de structures, d’individus, d’artistes… de Lyon, Grenoble, Belley, Paris, Saint-Etienne, Roanne… qui se sont retrouvés, dans un contexte de profonde crise sociale et politique, autour de l’idée que le Divers de nos sociétés est une richesse et le nouvel horizon de nos cultures. Ce groupe est à l’initiative du Manifeste « Pour une politique de la Relation » et d’un livret, ouvrage polyphonique, qui met en lumière les expériences et les pratiques d’acteurs-inventeurs.

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