Psychotropification de la société
Edition 2017 du Journal des Laboratoires d’Aubervilliers.
“Explorer la « Psychotropification de la société », comme nous l’avons fait lors de la saison 2015-2016 aux Laboratoires d’Aubervilliers, c’était ouvrir la porte aux invisibles et aux invisibilisés qui nous entourent. Ces derniers s’incarnent dans de multiples entités avec lesquelles nous devons composer, notamment les microcommunautés construites en réponse à des modèles qui ne leur correspondent pas – celles des entendeurs de voix, des trans, des prostitué-e-s, des consommateurs de drogues, des personnes atteintes de maladies rares, des personnes vivant avec des obsessions trop dérangeantes pour être révélées au grand jour et pour les partager comme des expériences qui pourraient se révéler communes à d’autres gens. Soit autant de puissances d’agir avec lesquelles nous devons composer progressivement un monde commun. À travers ces invisibles, c’est un autre rapport au monde qui se compose, nous amenant à considérer autrement les frontières qui nous entourent et à recomposer notre propre expérience”.
L’édition du Journal des Laboratoires pour l’année 2017 propose une relecture des projets qui se sont développés tout au long de l’année 2016 à travers quatre cahiers : Cahier A: Psychotropification de la société / Cahier B: common infra/ctions / Cahier C: Liens faibles, ghettos, expériences d’inclusion et d’exclusion / Cahier D : De terre, de champs et de corps traversés, les lieux de la danse.