Forum, le 26 novembre 2020, de 15 à 18h (heure Suisse), 9h à 12h (heure du Québec)
Les personnes en situation de « vulnérabilité » (au double sens négatif et positif), du fait de leurs expériences de grande pauvreté, d’extrême violence, ou d’exil, mais aussi de résilience, sont des témoins privilégiés du sens culturel et de l’interdépendance des droits humains. Les droits culturels des exilés, ne constituent pas seulement une liste, et ne se réduisent pas aux « accès à la culture », ni au respect tolérant d’identités, mais constituent un noyau central et spécifique au cœur de l’interdépendance des droits humains.
En savoir plusSite consacré aux travaux de l’initiative scientifique Non-lieux de l’exil, dirigée par A. Galitzine-Loumpet et A. Nuselovici (Nouss), Collège d’études mondiales, Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris.
Qu’ont en commun Ovide et Dante, Edward Saïd et Julio Cortázar, l’artiste ayant fui l’Allemagne nazie ou la Russie stalinienne au siècle dernier et, de nos jours, l’ouvrière mexicaine de Los Angeles, le demandeur d’asile à Rome ou Paris, le clandestin de Calais ou de Lampedusa ? Les causes sont diverses et les circonstances différentes mais ils partagent tous une même expérience, celle de l’exil, que nous nommons « expérience exilique ». La penser permettrait de mieux appréhender les phénomènes migratoires contemporains – le migrant est d’abord un exilé -, et leur devenir dans la durée, l’héritage de l’exil touchant plusieurs générations. Dans le cadre de cette recherche, une rencontre “Exils & camps” se tiendra le 4 mai prochain.
Association indépendante créée en 2009, Réseau culture 21 inscrit ses travaux dans la promotion de la diversité et des droits culturels dans l’ensemble des politiques publiques en s’appuyant sur l’Agenda 21 de la culture et la Déclaration de Fribourg.
Réseau culture 21
Christelle Blouët, coordinatrice : christelleblouet(at)reseauculture21.fr