Vidéo de l’intervention de Luc Carton, philosophe, chargé de mission à la Direction générale de la culture au Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Réalisée à l’occasion du deuxième module du chantier création de la démarche Paideia, le 24 mars, Mains d’œuvres, Saint-Ouen.
En savoir plusVidéo de l’intervention de Joëlle Zask, philosophe, Maître de conférence à l’Université de Provence. Réalisée à l’occasion du deuxième module du chantier création de la démarche Paideia, le 24 mars, Mains d’œuvres, Saint-Ouen.
Selon Joëlle Zask, les dispositifs observés révèlent la complémentarité entre les trois dimensions de la participation qu’elle détaille par le « prendre part », « apporter une part » et « recevoir une part ».
Cette analyse permet une distinction entre les actions qui appellent à une participation des habitants fondée sur l’adhésion des participants à un projet établi par d’autres, et les projets qui permettent à chacun de contribuer à une entreprise qui œuvre à la construction du commun, dans une démarche véritablement démocratique.
Dernier ouvrage de Joëlle Zask, paru aux Editions La Découverte.
On a l’habitude de penser que la démocratie moderne vient des Lumières, de l’usine, du commerce, de la ville. Opposé au citadin et même au citoyen, le paysan serait au mieux primitif et proche de la nature, au pire arriéré et réactionnaire.
À l’opposé de cette vision, ce livre examine ce qui, dans les relations entre les cultivateurs et la terre cultivée, favorise la formation de la citoyenneté. Défile alors sous nos yeux un cortège étonnant d’expériences agricoles, les unes antiques, les autres actuelles ; du jardin d’Éden qu’Adam doit « cultiver » et aussi « garder » à la « petite république » que fut la ferme pour Jefferson ; des chambrées et foyers médiévaux au lopin de terre russe ; du jardin ouvrier au jardin thérapeutique ; des « guérillas vertes » aux jardins partagés australiens.
Cultiver la terre n’est pas un travail comme un autre. Ce n’est pas suer, souffrir ni arracher, arraisonner. C’est dialoguer, être attentif, prendre une initiative et écouter la réponse, anticiper, sachant qu’on ne peut calculer à coup sûr, et aussi participer, apprendre des autres, coopérer, partager. L’agriculture peut donc, sous certaines conditions, représenter une puissance de changement considérable et un véritable espoir pour l’écologie démocratique.
Deuxièmes rencontres philosophiques de la culture, organisées par l’Observatoire des politiques culturelles, Les Champs libres, Rennes métropole et Ville de Rennes. Le vendredi 27 novembre, Les Champs libres, Rennes.
Depuis plusieurs années, la société française doit faire face à des difficultés qui fragilisent sa capacité à produire du vivre ensemble et à renouveler le socle républicain sur lequel elle est fondée. Dans ce contexte, l’art et la culture font-ils encore débat ? En quoi la citoyenneté est-elle une affaire de culture ? La culture a-t-elle jamais protégé de la barbarie ? Comment vivre ensemble en prenant appui sur la diversité de nos identités culturelles ? Et comment mieux concilier unité, diversité, citoyenneté et justice sociale dans notre espace démocratique ? En quoi l’affirmation des droits culturels pourrait-elle être un facteur de vitalité de la démocratie ? Pourquoi la liberté de création est-elle essentielle à cette dernière ?
Comme en réponse aux événements de janvier dernier, la 2e édition des Rencontres philosophiques de Rennes invitera à mettre en débat quelques-unes de ces questions, avec une dizaine de philosophes ainsi que des lycéens et des habitants de l’agglomération rennaise qui participent à des ateliers de philosophie au cours de l’automne 2015.
Association indépendante créée en 2009, Réseau culture 21 inscrit ses travaux dans la promotion de la diversité et des droits culturels dans l’ensemble des politiques publiques en s’appuyant sur l’Agenda 21 de la culture et la Déclaration de Fribourg.
Réseau culture 21
Christelle Blouët, coordinatrice : christelleblouet(at)reseauculture21.fr