Ma cité a craqué : 10 ans après les révoltes urbaines de 2005

Rencontre – débat avec Marie-Hélène Bacqué, Mohamed Mechmache et Renaud Epstein autour du n° 83 de la revue Mouvements. Le jeudi 24 septembre, librairie Le genre urbain, Paris.

“Qui se souvient des émeutes de 2005 ?” demandait, bravache, Manuel Valls le 20 janvier 2015. Le souvenir des trois semaines de révolte demeure pourtant bien présent dans les quartiers populaires et dans l’imaginaire collectif. S’il n’a pas provoqué des réponses politiques à la hauteur de la crise sociale, urbaine et démocratique qu’il révélait, l’événement a marqué une génération, suscitant des initiatives multiples et des formes diverses de politisation “à bas bruit”. Dix ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, ce numéro de Mouvements vise moins à faire le bilan des “émeutes de 2005” que de la décennie qui a suivi cette révolte des quartiers populaires, pour tenter de dégager des perspectives politiques dont l’absence a été crûment mise à jour par les débats publics du mois de janvier 2005.

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