Co-conception des politiques publiques #1
Restitution de la première séance de travail de la formation organisée par l’INSET avec le Réseau culture 21. Cette première séance s’est tenue dans la salle de co-conception de l’INSET de Dunkerque, les 13 et 14 octobre 2016.
Dans la pochette des participants
Questionnement au regard des droits culturels
JEUDI 13 OCTOBRE
Travail sur les postures
Méthode : travailler la nuance des postures à partir de quelques archétypes.
Si je me suis inscrit à cette formation c’est plutôt parce que…
- Je place souvent les droits culturels dans la conversation, mais j’ai quand même encore du mal à dire ce qu’ils sont vraiment
- J’ai eu la révélation et j’ai besoin de consolider mes liens avec la secte pour évengéliser au mieux mes prochains
- Dans un contexte de cynisme total, pourquoi ne pas saisir l’opportunité de faire porter les droits culturels par des élus qui sont en réalité leurs pires détracteurs ?
- Je suis déjà dans une posture de transmission et en toute humilité je crois que j’y parviens plutôt bien.
- J’en ai marre de voir le regard vague et perplexe de mes interlocuteurs quand je leur parle de droits culturels, je redouble pourtant d’effort pour leur expliquer
- Mes supérieurs et mes collègues veulent bien des droits culturels si c’est simple et facile à utiliser. J’espère que cette formation nous donnera une véritable boite à outils.
Valeurs / Principales étapes / Résultats attendus de la co-conception
Méthode : carte heuristique pour dresser un état des lieux de nos visions de la co-conception
Télécharger la carte heuristique
Qu’est-ce que la co-conception dans le design de service ?
Présentation d’exemples de co-conception
Mon histoire avec les droits culturels
Méthode : construction d’une frise temporelle pour identifier les moments clés de son histoire en lien avec les droits culturels
Frises temporelles des participants :
VENDREDI 14 OCTOBRE
Association d’idées
Méthode : A partir des points forts des histoires personnelles partagées auparavant, nous avons travaillé avec cette matrice permettant d’enrichir ces points forts avec un exercice d’association d’idées, dans une volonté de pousser plus loin les idées.
Télécharger les grilles d’association d’idées
Comment faire pour…
1) Comment faire pour que chacun se sente concerné et valorisé ? (grille 6)
Barbara Constant – Lucas Michaud : « Ça me fait penser à ma situation personnelle. »
2) Comment faire pour construire des passerelles au-delà des barrières ? (grille 9)
Barbara Constant : « Je vais travailler sur le groupe résidence jeune public. Dans la collaboration c’est difficile que les personnes ne prennent pas le pouvoir. Il y en a qui s’effacent, par ex sur le choix de compagnies les MJC n’ont pas osé proposer des compagnies. Mais ocmme il y avait plein de programmateurs ils n’ont pas osé. Ils ont laissé choisir. Et je passe sur certains comportements des gros équipements… Notre positionnement est difficile et nous sommes censés être garants de cet équilibre. »
3) Comment faire pour que le message soit compris par tous dans l’intention avec laquelle il a été porté ? (grille 10)
Anne-Sophie Baudchon : « Projets de service. Je devrais faire une présentation du PPE. Je vais travailler là-dessus pour que le message soit bien compris, avec toutes les réticences qu’il va y avoir au moment de cette intervention que je vais devoir faire ».
4) Comment faire pour s’enraciner, semer et faire germer ? (grille 11)
Emmanuel Paysant : « Je vais devoir faire rayonner mon équipement sur toute une agglomération, sur des territoires ruraux avec peu d’acteurs culturels. Je vais devoir observer ce qui se passe, discuter avec les gens du territoire et mettre en place une stratégie ». Nathalie Ascensio – Vanessa Smagghe « Par culture professionnelle et personnelle. Voir le chemin que ça peut faire. Une curiosité sur le message : je vais me questionner aussi sur les chiffres, ça fait partie de mon action, j’en ai très peu mais à un moment je vais devoir m’y mettre ».
5) Comment faire pour que les sentiments soient moteurs d’actions ? (grille 15)
Emmanuelle Herry : « Faire émerger l’identité culturelle de chaque personne qui travaille avec moi et leur faire comprendre qu’avec leur identité il y a moyen de construire pour faire émerger des sentiments, faire prendre conscience que avec ce qu’on est on peut agir ensemble. On présente le schéma mardi et chaque personne de l’assistance devra pouvoir se sentir interpellées. »
6) Comment faire pour passer à l’action ? (grille 17)
Emmanuel Paysant
7) Quelles sont les conditions pour que la solitude soit positive ? (grille 20)
Johanne Bouchard : « Comment avancer seule sur les missions qui me sont confiées en ce moment de changements. »
8) Comment je prends en compte l’autre pour me faire comprendre ? (grille 21)
Véronique Percq : « Je pense notamment au projet pour l’enfant et les groupes, sur les droits de visite, dans lesquels nous n’associons pas du tout les familles. On est dans une posture « nous on sait ce qui est mieux pour l’enfant », et ça fait un peu mal aux tripes. Mais j’ai tendance à être virulente, donc il faut que je prenne plus en compte l’autre pour me faire comprendre ». Isabelle Flumian : « Les différents référentiels de valeurs des personnes avec lesquelles j’ai envie de parler des droits culturels. Je m’attaque peut-être à plus gros que moi. Mais quand je parle à des formateurs par exemple, comment leur « vendre » les droits culturels ? Je vais donc creuser ça ».
9) Comment faire pour faire parler les chiffres ? (grille 25)
Stéphanie Nassoy : « Compléter une programmation architecturale sur un bâtiment de circonscription, à faire avec les habitants. On ets sur des m2, je veux leur donner un côté plus sensible ».
10) Comment apprendre de soi par les autres ? (grille 32)
Tour de fin
Emmanuel Paysant – Ces deux jours m’ont renforcé en construisant en marchant. Je n’intellectualise peut-être pas assez et passer par l’expérimentation me conforte là-dedans et ça me donne de la confiance.
Nathalie Ascensio – J’ai trouvé ça clair, avec un déroulé précis, pratique, un résultat. Méthodologie claire et intéressante.
Stéphanie Nassoy – Peut-être je vais enfin trouver les droits culturels plus doux et faciles à apprivoiser, ce qui n’est pas encore le cas pour le moment.
Barbara Constant – Je vais réfléchir un peu, j’ai toujours du mal à donner un avis tout de suite.
Lucas Michaud – Difficile d’avoir un premier avis, c’est le début de la formation. Beaucoup d’éléments des post it peuvent repondre aux questions auxquelles on a abouti. Il faut les reprendre je crois
Emmanuelle Herry – J’ai du mal à comprendre ce que « Transférabilité » signifie. Je réutiliserai des choses : les pac-man va nous faire prendre conscience qu’on est tous ensemble, il y en a qui vont se retrouver par terre ! On va dans l’intime, ça remue, dans le bon sens, mais ça peut faire mal aussi.
Anne-Sophie Baudchon – très bien ces deux jours, sans la continuité des séminaires auxquels nous avons participé.
Vanessa Smagghe – J’aime découvrir la personne derrière le professionnel, c’est ce qui me donne envie d’aller encore plus loin, continuer, de me dire que je ne me suis pas trompée…
Véronique Parcq – Je suis contente d’être avec des personnes de différents horizons. Ça permet aussi de confirmer ce que j’avais déjà découvert par ailleurs. Des aspect de design que je vais réutiliser ailleurs. Pac-man par exemple J Les échanges et les personnes sont intéressants, donc c’est bien.
Isabelle Flumian – un énorme foisonnement, comme s’il y avait 6 mois de travail sur chaque point. Pas beaucoup de repères, mais beaucoup de plaisir.
Quelques références bibliographique
- Livre de la 27e Région
- Les nouveaux usages de la médiathèque
- Articles de Raoul L’Herminier, Catherine berne et de Romain Thevenet à propos de l’expérience du Collège du futur en Ardèche. Parus dans la publication Paideia “Ouverture de chantiers“.
- Museomix
- Biblio remix
Le calendrier de la formation
- du 13 au 14 octobre 2016
- du 9 au 10 janvier 2017
- du 11 au 12 mai 2017
- du 12 au 13 octobre 2017
- du 11 au 12 janvier 2018
- du 24 au 25 mai 2018